Rétrospective Jean Fautrier au Japon - 2014

 

Co-commissaire de la rétrospective « Jean Fautrier 1898-1964 »,  avec M. Jean-Paul Ameline (Centre G. Pompidou), organisée par le Tokyo Shimbun (rétrospective itinérante à Tokyo, Toyota et Osaka). 
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En 2014, le cinquantenaire de la mort de Jean Fautrier fut célébré. Loin des modes et provocateur revendiqué, Fautrier se plaçait volontairement en outsider vis-à-vis de toutes les avant-gardes. Le projet de cette rétrospective « Jean Fautrier (1898-1964) » est de partir des six expositions les plus caractéristiques de l’artiste pour offrir à la compréhension du grand public un parcours retraçant les bouleversements successifs de l’œuvre.

Cette rétrospective aussi fait le choix d’explorer la multiplicité des techniques employées par l’artiste dans sa production peinte, sculptée, gravée et dessinée afin de montrer leur profonde imbrication. Grâce à une centaine d’œuvres sur une surface d’environ 1000 m², l’accrochage guidé par ces six expositions marquantes donne au spectateur une vision pertinente d’une œuvre et d’un artiste à tous points de vue exceptionnel.

De nombreuses collaborations ont été engagées avec les proches de l’artiste (parents, collectionneurs, critiques et historiens d’art comme M. Castor Seibel, M. Rainer Michael Mason, M. Marcel-André Stalter) ont ainsi permis d’obtenir des résultats extrêmement importants. Ces acteurs, témoins proches de la vie de Jean Fautrier et spécialistes reconnus, ont été primordiaux pour consolider la connaissance des six expositions concernées et de l’ensemble de son œuvre.

Parallèlement, une bibliographie de l’œuvre de Jean Fautrier a été réalisée. L’importance et le fil conducteur de celle-ci permettent de replacer (grâce aux divers articles de presse, critiques, interviews, mais aussi témoignages directs) ces six expositions dans le contexte culturel, historique, politique et social de l’époque. Comprendre la réception de ces expositions est indispensable. Dans ce but, de nombreux documents, français mais aussi étrangers, ont été collectés. À cela s’ajoutent les lettres manuscrites (issues de correspondances notamment) également collectées, qui procurent des informations extrêmement précieuses sur l’œuvre et la vie de Jean Fautrier. Ces recherches ont trouvé leur aboutissement dans un catalogue d’un haut niveau scientifique, riche de nombreuses informations inédites ou rarement publiées.

Etienne David
Jean-Paul Ameline


Vous trouverez ci-dessous quatre sections.
- La première vous exposera l’arrivée des caisses de transport au Japon depuis Paris, ainsi que les constats d’état des œuvres.
- La seconde section rend compte de l’accrochage et de la scénographie de la rétrospective à la Tokyo Station Gallery (24 mai au 13 juillet 2014).
- À la suite de Tokyo, la rétrospective a ouvert ses portes du 20 juillet au 15 septembre 2014 au Musée municipal d’art de la ville de Toyota.
- Dernière partie, des vues de la rétrospective du 27 septembre au 7 décembre 2014 au National Museum of Art d’Osaka.

I] Constats d’état des œuvres et accrochage à Tokyo (mai 2014)
Arrivée des caisses de transport à l'aéroport de Narita (Tokyo)
Quelques caisses de transport à l'aéroport de Narita (Tokyo)
Entrée de la Tokyo Station Gallery avec l'affiche officielle de la rétrospective
Prise en charge des caisses par la société de transport japonaise Yamato - Arrivée des caisses de transport à la Tokyo Station Gallery
Ouverture des caisses
Début du constat d'état des œuvres avec M. le Prof. Hideyuki Ohara - Kibi International University - Étude de Madame Édouard, 1923
Constat d'état de Tête de négresse, vers 1926
Ouverture d'une caisse de transport contenant deux sculptures de Jean Fautrier
Plusieurs caisses de transport à la Tokyo Station Gallery
Constat d'état Le bouquet d'échalotes (dite Nature morte aux oignons), 1925-26
Tables de constat d'état des œuvres avec au premier plan Fleurs dans un chaudron (Fleurs dans un sac), vers 1928
Constat d'état Femme nue de dos à sa toilette, vers 1925
Vue d'ensemble
Ouverture de la caisse contenant la Tête d'Otage, 1943
Ouverture de la double caisse contenant Le verre vide, 1955
Constat des œuvres avec au premier plan Les fruits ouverts (Le bol de fruits), vers 1923, Otage n°3, 1943-45, Otage, vers 1943
Constat d'état Tête d'Otage, 1944
Vue d'ensemble d'une salle de la Tokyo Station Gallery

II] Accrochage et scénographie de la rétrospective à la Tokyo Station Gallery (24 mai au 13 juillet 2014)
Début de la rétrospective avec la première période dite "Du Réalisme aux Hautes Pâtes (1922-1938)"
Seconde salle consacrée aux Portraits, Nus, Natures Mortes et Bouquets (1924-1929)
Les oignons et le couteau, 1926 et Le bouquet d'échalotes (dite Nature morte aux oignons), 1925-26
Rotonde dédiée aux Nus avec içi une sanguine Nu debout, tournée vers la gauche, vers 1924
Autre vue de la seconde salle avec, entres autres, Les peaux de lapins, vers 1927
Le mur des Nus et Portraits noirs (1926-1929)
Troisième salle consacrée aux dessins des années 1926-1930 avec au centre Buste aux seins, 1929
Suite de la rétrospective avec la seconde période dite "Des Hautes Pâtes aux Otages (1938-1945)", avec au centre Les Pommes, 1940-41
La grande salle des Otages
Trois Otages avec, à gauche, Tête d'Otage n°9, 1944
Salle des Otages avec au fond la série des Objets
Quatre Otages avec, au premier plan, Tête d'Otage, 1943
De gauche à droite, Tête d'Otage n°23, 1944-45, Tête d'Otage, 1943, Tête d'Otage, 1944, Grande tête tragique, 1942
Vitrine de documents de référence sur l'œuvre et la vie de Jean Fautrier
Couloir avec la dernière période dite "Après-guerre (1945-1964)"
Deux informels, Son petit cœur, 1962 et Grands végétaux, 1963

III] La rétrospective lors de sa seconde étape du 20 juillet au 15 septembre 2014 au Musée municipal d’art de la ville de Toyota.
Entrée de la rétrospective à Toyota
Début de la rétrospective avec comme point de départ Portrait de ma concierge, vers 1922
Salle représentant la première période dite "Du Réalisme aux Hautes Pâtes (1922-1938)" avec au centre L'idiot (Portrait d'Ernest-Charles Picard), 1925
Couloir des Portraits, Nus, Natures Mortes et Bouquets (1924-1929) avec au fond Les peaux de lapins, vers 1927
Salle des dessins des années 1926-1930 avec, à gauche, Torse, 1928
Mur consacré aux Natures Mortes des années 1940-1943
Salle des Otages avec, au premier plan, Tête d'Otage, 1943
Trois Otages avec, à gauche, Tête d'Otage n°9, 1944
Cinq œuvres appartenant au cycle des Otages avec en arrière plan Les massacrés, 1944 et Otages sur fond noir, 1944
Salle des œuvres sur papier réalisées entre 1942 et 1959
Salle représentant la dernière période dite "Après-guerre (1945-1964)" avec, à gauche, As happy as ever, 1958
Quatre œuvres dites informelles dont, à droite, Le bleu du noir, 1959
Quatre œuvres dites informelles avec, au centre, Son petit cœur, 1962

IV] Troisième et dernière étape au National Museum of Art d’Osaka du 27 septembre au 7 décembre 2014.
Entrée de la rétrospective à Osaka
Début de la rétrospective avec comme point de départ Paysage d'Ile de France, vers 1924 et Portrait de ma concierge, vers 1922
Trois portraits, Etude de Madame Édouard, 1923, Etude de Monsieur Édouard, 1923 et Nu au bordel, 1924
Cinq portraits appartenant à la première période dite "Du Réalisme aux Hautes Pâtes (1922-1938)"
Quatre Nus de la première période dite "Du Réalisme aux Hautes Pâtes (1922-1938)" réalisés en 1926 et 1927
Grande salle représentant la première période dite "Du Réalisme aux Hautes Pâtes (1922-1938)" avec, à gauche, les dessins des années 1926-1930
Seconde période dite "Des Hautes Pâtes aux Otages (1938-1945)", avec ici les Natures Mortes des années 1940-1943
Les deux Otages japonais, à gauche, Tête d'Otage, 1944 et à droite, Tête d'Otage n°9, 1944
Six Otages, 1943-1945
Salle des Otages, 1943-1945
La série des Objets avec à gauche Le moulin à café, 1947, suivi par Les bobines, 1947, et Le fruit à noyau, 1948
Quatre œuvres de la série des Nus avec de droite à gauche, Guili-guili, vers 1956, Dodue, vers 1955 et Sans titre, 1956
Quatre œuvres dite informelles avec, à gauche Interférence, 1963